L’heure est à la transmutation de nos émotions. Après être passés par une phase de sidération et d’incrédulité, tant le phénomène COVID19 a une portée planétaire, transformons une situation potentiellement désastreuse en un outil d’évolution globale.
Haro sur l’information anxiogène
Celui, celle, qui veut passer au travers de cette crise commencera par s’en distancier. Et évitera de nourrir d’inutiles et dommageables colères. Dans son traité intitulé Le livre de la pureté et du calme, Laozi rappelait que « L’homme élevé est au dessus des conflits, l’homme commun les recherche ». C’est pourquoi il est ici nécessaire de s’éloigner du cirque médiatique et de son cortège de nouvelles malsaines, anxiogènes, ridicules et irritantes. Comme on évite scrupuleusement un massif de ronces. Il en va de même avec ces outils du web que sont les réseaux sociaux.
Vu la situation complexe dans laquelle nous sommes immergés, une observation attentive de nos émotions est plus que jamais nécessaire. Pour nous libérer du stress ambiant, au moindre éternuement, nous serons bien inspirés d’augmenter notre capacité à nous rendre joyeux, heureux, amoureux.
Un carême de réseaux sociaux
Menée sur près de 1.800 étudiants de l’Université AandM du Texas, une étude a mesuré les effets d’une semaine passée sans Facebook. Au sortir de ce carême social médiatique, les étudiants se sont déclarés “sensiblement moins tristes”.
En se jouant de nos hormones, les stimuli devenus omniprésents nous fatiguent, nous épuisent jusqu’à nous rendre irascibles. Ce n’est pas une fenêtre sur le monde, mais plutôt un puits sans-fond sur nos frustrations.
Comment augmenter notre bonheur ?
Réduire les plaisirs pour augmenter le bonheur peut sembler une formule simple. Elle est pourtant à l’origine de toute transformation intérieure profonde.
Ce n’est pas dans l’alcool, le sucre et Netflix que l’on trouvera matière à évoluer. Ce ne sont que des palliatifs qui, certes font parfois du bien, mais ont toujours un prix caché.
L’unique pourvoyeuse de bonheur, en ce monde de matière est la Nature et ses dix mille émanations. Le chant d’un oiseau, le parfum d’une fleur, l’amour d’un être cher.
Et dans le monde au delà de la matière, la paix, la méditation et la contemplation intérieure.
Gardez la maîtrise de vos émotions. Méditez. Aimez. Pardonnez. Respirez. Et demandez aux plantes de vous accompagner. C’est une de leurs principales raisons d’être.
Ma sélection de plantes pour le confinement.
Merveille incomparable, reine des huiles essentielles, la lavande vraie s’impose d’elle-même en ces temps de troubles. Car non seulement elle est antivirale systémique, elle nettoie les poumons, mais surtout, elle apaise le mental. Douce comme le baiser d’une mère, elle favorise la paix de l’esprit et le repos réparateur.
Parce qu’elle va diminuer le stress et son hormone rapidement toxique, le cortisol, l’orange douce est mon second atout pour apporter le calme au corps, retrouver un niveau acceptable d’harmonie intérieure et par là, soulager un système immunitaire qui nécessite ces conditions de paix pour fonctionner au mieux.
Et enfin, qui mieux que l’encens va vous donner cette ouverture vers le haut, vers l’élévation de la conscience ? En agissant sur la dépression, la déprime, il va compenser le besoin de plaisirs et ouvrir devant vous le chemin vers le bonheur.
Tous simplement, sans aller chercher loin ce que nous avons devant nous.
Prenez soin de vous, soyez heureux.