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L’huile essentielle de tea tree et celle de lavande ont fait l’objet d’une campagne de dénigrement
La recherche épidémiologique démystifie la croyance selon laquelle les huiles essentielles de lavande et de tea tree (arbre à thé en français) provoquent des perturbations endocriniennes chez les enfants. Une rumeur de plus qui empêche le public d’utiliser les huiles essentielles à leur plein potentiel.
Une rumeur prétend depuis plus d’une décennie que les huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé peuvent provoquer une gynécomastie prépubère et d’autres troubles hormonaux chez les enfants, et ce, malgré le manque de preuves scientifiques pour appuyer cette allégation. Une croyance qui s’est d’ailleurs propagée tant chez les parents que parmi de nombreux cliniciens. Une équipe de recherche de Franklin Health a enquêté sur cette préoccupation dans le cadre de la première étude épidémiologique sur le sujet, concluant que ces affirmations sont infondées.
Une lecture biaisée d’une poignée d’études
Ce problème de santé publique peut être attribué à des rapports isolés, publiés pour la première fois en 2007, suivie par quelques cas supplémentaires trouvés dans la littérature scientifique au cours de la décennie qui a suivi. Bien que l’exposition aux huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé soit extrêmement courante et que ces troubles prétendus soient de graves problèmes de santé, la recherche clinique est restée inexistante.
Aucune preuve d’une relation entre l’utilisation de l’huile essentielle de tea tree ou de lavande et les perturbations endocriniennes chez les enfants
Le centre à but non lucratif de Franklin Health, avec le soutien de partenaires à l’échelle mondiale, a abordé cette question dans le cadre d’un projet de santé publique s’étalant sur plusieurs années. Cette étude a inclus plus de 550 enfants.
La scientifique principale, Jessie Hawkins, PhD, explique l’objectif du projet : « Si les huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé sont capables de perturber le système endocrinien, la mission de notre équipe était d’identifier les enfants vulnérables et de créer des recommandations fondées sur des preuves qui amélioreraient la santé publique. «
Une panique aussi inutile que dangereuse : Enquête
Après une enquête approfondie sur les données, l’équipe a conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’une relation entre l’utilisation d’huiles essentielles de lavande ou d’arbre à thé et les perturbations endocriniennes chez les enfants. Ces résultats ont été publiés dans l’International Journal of Pediatrics and Adolescent Medicine d’Elsevier (octobre 2021).
« Je suis ravie de voir ces résultats éclairer les directives de santé publique à l’avenir », a déclaré Christy Hires, MPH, CHES, qui était co-chercheuse du projet. Hires poursuit : « Les enfants de demain seront ainsi plus en sécurité. Lorsque nous évitons à tort un ingrédient en raison d’un problème de santé suspecté, le danger est que nous détournions les parents d’un ingrédient sûr vers quelque chose qui n’est pas testé et peut-être dangereux. Lorsque nous avons des ingrédients comme la lavande et l’arbre à thé, avec des siècles d’utilisation dans les soins personnels, cela n’a tout simplement pas de sens de les éviter maintenant que nous sommes certains qu’ils sont sans danger. »
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Article original : https://www.prnewswire.com/news-releases/scientists-confirm-essential-oils-unrelated-to-hormone-disruption-301427170.html
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