Myrrhe – Huile essentielle d’incarnation (5ml)

Description

Myrrhe, résine d’incarnation, baume des blessures de l’âme

La myrrhe est une résine aromatique issue d’un petit arbuste épineux originaire de la Corne de l’Afrique (Somalie, Éthiopie) et du sud de la péninsule arabique (Oman, Yémen). Connue depuis plus de 4.000 ans, elle figure parmi les substances sacrées les plus vénérées du monde antique. Elle était offerte aux divinités, brûlée dans les temples, utilisée pour embaumer les morts, soigner les plaies, apaiser les douleurs profondes et honorer les passages.

Mentionnée dans les textes sumériens, bibliques et égyptiens, la myrrhe fut l’un des trois présents offerts à l’enfant Jésus par les Mages, au côté de l’or et de l’encens. Cette offrande n’était pas anodine : elle évoquait la dimension humaine, souffrante et mortelle de l’incarnation, et anticipait la fonction de la myrrhe dans les rites funéraires.

Dans les médecines anciennes, elle est à la fois cicatrisante, antiseptique, anti-inflammatoire et analgésique. En Chine, en Inde comme dans le monde arabe, elle était utilisée pour traiter les blessures, les ulcères, les règles douloureuses, les douleurs articulaires et les maux spirituels.

La myrrhe est une plante de seuil, de passage, de réconciliation entre vie et mort. Elle est la gardienne des mystères douloureux de l’incarnation. Elle accompagne les blessures profondes que rien ne répare en surface : celles de l’âme, du deuil, de la trahison, de l’abandon ou de la souffrance existentielle.

Elle est une alliée dans les rituels de deuil, de pardon. Sa vibration est lente, grave, enveloppante, presque hypnotique. Elle ancre dans le réel tout en rendant le réel sacré. Elle est souvent utilisée pour sceller une guérison, accompagner une mort, honorer un souvenir, ou intégrer une perte.

Sur le plan subtil, la myrrhe ralentit le mental, ancre la prière dans le corps, donne du poids à la parole intérieure. Elle est le baume du cœur qui saigne en silence, la compagne des femmes en transition, la résine des chamans du désert.

Propriétés et bienfaits de l’huile essentielle de myrrhe

Obtenue par distillation à la vapeur d’eau de la gomme-oléorésine, l’huile essentielle de myrrhe est riche en sesquiterpènes (furanoeudesma-1,3-diène, curzérène) et en sesquiterpénols, ce qui en fait une huile profondément anti-inflammatoire, cicatrisante et calmante.

Propriétés principales :

• Cicatrisante majeure : favorise la réparation des tissus lésés, plaies atones, ulcères, crevasses, gerçures.

• Anti-inflammatoire et analgésique : soulage les douleurs articulaires, musculaires ou gynécologiques.

• Antiseptique, antifongique et antivirale douce : idéale pour les infections buccales (gingivites, aphtes), les mycoses cutanées ou gynécologiques.

• Stimulante de l’immunité : renforce les défenses naturelles dans les états de fatigue ou de récupération.

• Tonique utérine et régulatrice hormonale : utilisée dans les troubles des règles, les syndromes prémenstruels ou les ménopauses difficiles.

Son parfum est dense, âcre et mystérieux. À utiliser diluée (1 à 3 %) pour application cutanée. Peu adaptée à la diffusion seule, mais très puissante en onction, en encens ou dans les mélanges d’ancrage. Déconseillée aux femmes enceintes (sauf en usage rituel spécifique, en accompagnement de passage).

 

Usage olfactif et psycho-énergétique

En olfaction ou onction vibratoire, la myrrhe invite au silence intérieur. Elle ne stimule pas, elle ralentit, densifie, contient. Elle est la compagne des moments graves, des nuits d’âme, des temps de recueillement.

Elle peut être utilisée :

• Lors des rites de passage (deuil, séparation, fin de cycle), pour honorer le réel, ralentir le rythme, accompagner le départ ou la transformation.

• En cas de blessure d’abandon, de trahison ou de deuil non résolu, pour ancrer la douleur, la contenir sans l’étouffer, et accompagner sa transmutation.

• En soin énergétique, pour sceller un travail profond, marquer une clôture rituelle, protéger un espace sacré.

• Pour les personnes en fin de vie ou les accompagnants, afin de faciliter le passage, stabiliser les émotions, tenir un espace de présence pleine et grave.

Elle enseigne que le sacré passe par le corps, que le mystère passe par la chair, que la beauté la plus pure peut naître d’une blessure accueillie.

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