S’il est devenu quasi impossible de faire abstraction de l’épidémie de la COVID-19 [pour Corona Virus Disease 2019 ou maladie à coronavirus 19 en français], il est par contre nécessaire d’agir raisonnablement. Et que nous dicte la raison ? Elle murmure à nos oreilles une série de comportements qui favoriseront un retour à la normale dans les meilleurs délais.
Les règles d’hygiène à suivre se trouvent dans le bas de l’article. Ce qui me paraît important à mettre en lumière, ce sont les contre-indications à respecter avec les huiles essentielles les plus souvent citées sur les réseaux sociaux. Elles ont la réputation d’être les championnes antivirales et sont donc reprises de bon cœur pour parler de prévention avec la COVID-19.
Des incontournables qui ne le sont pas forcément
Tout d’abord, puisqu’elles sont les premières concernées par le virus, rappeler que les personnes âgées font partie des publics auxquels on se doit de faire attention. Travaillez avec elles dans la douceur, comme avec les enfants. Ensuite, il est nécessaire de prendre en compte les médications auxquelles sont soumises ces personnes. Diabète, cholestérol, troubles respiratoires, neurologiques et circulatoires doivent être considérés avec la plus stricte acuité. La liste de nos maux grandit avec l’âge, prudence.
Soyons concrets : si vous optez pour l’usage du thym, vous prioriserez le thym à thujanol plutôt que celui à thymol afin de ne pas imposer, à une personne fragilisée la toute puissance des phénols si ce n’est pas nécessaire. Idem avec la cannelle de Ceylan, les aldéhydes qu’elle contient sont de puissants antimicrobiens, mais drôlement irritants.
Attention aux eucalyptus et assimilés !
L’odeur d’eucalyptus, on connaît tous. Elle est apportée principalement par la molécule appelée autrefois eucalyptol et maintenant 1,8 cinéole. On la retrouve très concentrée dans l’eucalyptus globulus ou le radié, mais aussi à des concentrations diverses mais non négligeables dans les huiles essentielles de ravintsara, mandravasarotra, laurier noble, tea tree, myrte vert, hélichryse de Madagascar et j’en passe.
Je tenais à rappeler quelques règles de base lorsque l’on utilise ces huiles essentielles richement pourvues en 1,8 cinéole : Tout d’abord, pas en dessous de 3 ans ! À forte dose, le 1,8 cinéole peut induire des crises d’épilepsie et des convulsions. On évitera de l’utiliser chez l’asthmatique, la femme enceinte ou allaitante.
Le 1,8 cinéole est une molécule asséchante qui ne convient pas aux bronches de tout le monde et certainement pas à celles des personnes asthmatiques. Prudence avec les fumeurs également.
Les championnes du moment
Je reprends ici les informations partagées par deux docteurs en pharmacie spécialisées en aromathérapie : Vanessa Bozec et Françoise Couic Marinier
Une étude canadienne a révélé qu’en phase vapeur, les huiles essentielles de bergamote (Citrus bergamia), Eucalyptus (Eucalyptus radiata), Géranium (Pelargonium graveolens), Cannelle (Cinnamomum zeylanicum), Lemongrass (Cymbopogon flexuosus), Thym (Thymus vulgaris) étaient actives contre le virus de la grippe.
Les résultats d’une étude australienne ont démontré que l’huile essentielle de Tea tree (Arbre à thé) et l’huile essentielle d’Eucalyptus Blue Mallee (Eucalyptus polybractea) avaient une activité antivirale importante contre le virus de la grippe aéroporté.
L’étude révèle que l’huile essentielle de Tea tree est capable d’inactiver complètement le virus.
En conclusion, ces scientifiques notent que ces huiles essentielles pourraient être avantageusement utilisées comme désinfectant efficace contre une large gamme de micro-organismes (bioaérosols) aussi bien sous forme d’aérosol que sur un filtre.
Source : http://mon-aromatherapie-bio.com/quelles-huiles-essentielles-utiliser-face-au-covid-19-coronavirus/
Du tea trea, de la bergamote, du thym à thujanol… voilà de quoi travailler en douceur.
Quelques gouttes de chacune dans un diffuseur à ultrason pour une inhalation de 5 minutes. 1 à 2x/jour en prévention et toutes les deux ou trois heures en cas de symptômes de type grippal.
On peut également masser ce mélange (2 gouttes de chaque) au niveau de l’arbre respiratoire, 3 ou 4 fois par jour (ceci n’est pas un remède contre le coronavirus, il n’existe pas encore !). Une fois encore, bien lire les contre-indications des huiles utilisées et demander conseil à un professionnel en cas de doute.
Des études sont menées sur des souches SARS-CoV. Il en ressort actuellement que l’huile essentielle issue de la distillation des baies de laurier noble soit apte à neutraliser ce type de virus. Attention, la plupart des huiles essentielles de laurier noble sont issues de la distillation des feuilles. Les molécules ne sont pas les mêmes. Et celle qui ferait la différence s’appelle Béta-ocimène. Une molécule relativement peu présente parmi les huiles essentielles. Il se trouve qu’elle est par contre largement présente non seulement dans l’huile essentielle de baies de laurier, mais également de tagète (Tagetes glandulifera). (sous la forme cis-béta-ocimène)
Une piste à explorer sans tarder afin de créer des synergies d’huiles essentielles.
Quelques considérations plus générales
Il est vrai que dans un premier temps, les réactions ont été mitigées, tant dans la réponse des autorités que dans la perception de l’événement par le public. Il est vrai que les médias crient bien trop souvent au loup, et que les citoyens s’en lassent.
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Comme nous l’avons déjà souligné, les personnes les plus directement concernées par la mortalité de cette épidémie sont les personnes âgées dont le système immunitaire est fragilisé. Il semble par contre qu’il épargne globalement les enfants. Donc si vous êtes parents de jeunes enfants, inutile de paniquer. Il est important de garder son sang-froid, sa bonne humeur et sa joie de vivre. Conditions nécessaires pour un système immunitaire performant. Cela fait des années que des études scientifiques l’on démontré et si vous suivez mes formations, rien de nouveau pour vous.
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Ensuite, appliquer les recommandations classiques des périodes d’épidémies.
- Lavage des mains régulièrement avec de l’eau et du savon. Vous pouvez bien entendu confectionner un gel de nettoyage des mains à base d’alcool, d’aloé vera et d’huiles essentielles (voir la recette en fin d’article). Si vous devez prendre les transports en commun : mettez des gants. Une fois rentré chez vous, mettez les gants de côté pour les aérer (nettoyez-les c’est plus sûr). Les coronavirus survivent de plusieurs heures à plusieurs jours sans hôte .
- Tousser et éternuer : dans le coude ou un mouchoir jetable : Le virus se transmet via les gouttelettes éjectées par ces deux actes.
Et nourrissons des pensées bienveillantes pour tous les personnels médicaux du monde qui se mettent parfois en danger pour que d’autres souffrent moins. Merci à eux.
NB: Il est impossible d’être exhaustif dans ce genre d’article grand public. Donc merci d’apporter vos compléments d’informations dans les avis, les forums et tous les lieux d’échanges bienveillants.